mardi 24 novembre 2015

Critique épisode 1 : La terre brûlée

L'épreuve 2: La terre brûlée

Nous vous présentons une petite critique comparative du livre et du film : La terre brûlée.

Pour commencer : La trilogie ne s'appelle pas Le labyrinthe, mais L'épreuve. Le tome 1 s'appelle Le labyrinthe, le tome 2 La terre brûlée et le tome 3 Le remède mortel.

Comparaison:

-Lorsque que Thomas et son groupe arrivent au «refuge», on leur explique qu il n'y a que deux labyrinthes, un pour les filles et un pour les garçons alors que dans le film il y en a beaucoup plus.

-Dans le livre, Georges et Brenda sont des «imunes» (immunisés) alors que dans le film Brenda se fait contaminer, ce qui est incohérent car le virus ne devrait pas l'affecter.

-Dans le livre, Georges et Brenda sont frères et sœurs et ils suivent Thomas et les autres alors que dans le film le personnage de Georges est inexistant. Pourtant il aura un rôle majeur dans le tome 3.

- Dans le livre, Thomas ne rencontre pas le bras droit (c'est une organisation) avant le tome 3, dans une ville du nom de Denver, alors que cette organisation joue un rôle crucial dans le film n°2 . Le tome 2 se déroule uniquement dans la terre brûlée.

Nous avons décidé d'écrire un article sur la terre brûlée car après avoir lu le livre nous avons vu le film et décelé beaucoup d'incohérences.

Nous vous rappelons que nous ne faisons que donner notre avis car le nombre d'incohérences est énorme et nous ne les avons pas toutes écrites.
Pour trouver toutes les incohérences, il aurait fallu regarder le film en lisant le livre : ce que vous pouvez faire de votre côté !
A vous de jouer ...

Corentin et Lucien brandissant Le labyrinthe

Corention, Jules, Lucien.

mardi 10 novembre 2015

Une construction précédée de péripéties !

Le collège La Cerisaie ne s’est pas bâti en un clin d'œil. Nous avons parcouru avec attention le numéro de Charenton-Magazine de mai-juin 1975 afin de découvrir les péripéties qui ont précédé sa construction.

Quelques problèmes ont dû être surmontés… Un groupe scolaire de 22 classes devait être normalement construit sur le terrain mais la municipalité a changé d'avis et voulait un collège pour la commune. Mais il n'y avait pas assez de place pour construire un C.E.S 900* sur ce terrain et en plus les propriétaires des maisons qu'on voulait détruire pour construire le collège ne voulaient pas car ils estimaient que les propositions d'achat étaient insuffisantes. Enfin, les financements du département n’avaient pas été retenus pour 1975, car il y avait alors trop peu d’élèves !

Le maire de l’époque, Alain Griotteray**, se mobilisa alors avec le conseil municipal autour du projet.
Il envoya tout d’abord des lettres au préfet du Val de Marne pour qu’il reconsidère sa proposition ; au préfet de la région parisienne pour attirer son attention sur les difficultés inhérentes à une telle situation et enfin au ministère de l’éducation afin de souligner l’urgence et la nécessité d’ouvrir un CES à Charenton. Mais les réponses ne furent guère favorables.

Sans se décourager le maire est alors revenu à la charge. Un espoir vint quand monsieur Doublet, préfet de la région parisienne, informa le maire de son intervention pour obtenir un complément de dotation pour la construction.
Le 22 février 1975 le maire proposa aux associations de parents d’élèves de Charenton de l’accompagner chez le préfet de région, chez le préfet du Val de Marne ainsi que chez le directeur de cabinet du ministre de l’éducation, monsieur René Haby à qui il venait de demander audience.
Ces audiences des 14, 17 et 21 mars 1975 furent un succès.

Mais il fallut encore expulser des squatteurs qui avaient élu domicile sur le terrain du futur CES.
Le maire put alors rendre compte devant le conseil municipal du 21 mai 1975 de l’aboutissement de tous ces efforts : la construction du CES de Charenton était programmée en seconde position derrière celui de Champigny pour l’année 1976. Les travaux commencèrent en octobre 1975 avec une ouverture prévue pour la rentrée suivante !

Nous vous donnons rendez-vous très prochainement pour la suite de notre enquête sur les 40 ans du collège La Cerisaie !
Par Ismaël et Raphaël


*C.E.S était l'ancien nom qu'on donnait à un collège et 900 normalement son nombre d’élèves

** Alain Griotteray fut maire de Charenton-le-Pont de 1973 à 2001

                                            L'immeuble squatté sur le terrain du futur collège
                                             (source: Charenton-Magazine - Mai-Juin 1975)